Arrêter de fumer est un acte courageux, difficile et un processus long.
C’est d’abord une décision personnelle, car personne ne peut faire arrêter de fumer quelqu’un qui n’en a pas envie.
C’est ensuite un sevrage physique et mental.
Fumer, ce sont des gestes quotidiens souvent répétés des milliers de fois qu’il va falloir éliminer. C’est également un sevrage mental car le cerveau a pris l’habitude de recevoir ses doses de nicotines. Il va donc se trouver « en manque » et va vous le faire ressentir physiquement.
Enfin, c’est avec de l’aide que vous parviendrez à arrêter. De l’aide de vos proches, ou d’un spécialiste qui va utiliser des techniques adaptées à votre besoin.
Quelles sont les solutions ?
La première des solutions, est de ralentir sa consommation ou de passer à des cigarettes électroniques, pour baisser le degré d’accoutumance. Pour réaliser cette transition, il est préférable de trouver un e-liquide adapté a votre consomation. L’avantage, c’est qu’il existe des dizaines de parfums et de senteurs, vous n’aurez qu’à expérimenter et choisir ce qui a le meilleur goût.
Si vous passez à la vape, vous avez déjà gagné la première manche, d’une parce que vapoter est beaucoup moins dangereux que la cigarette classique (attention toutefois aux produits que vous inhalez), d’autre part, car vous allez cesser de fumer et donc d’avoir cette gestuelle quasi automatique de porter la cigarette à vos lèvres. Par contre, vous devrez à nouveau faire ce processus si vous arrêtez l’e-cigarette.
La seconde solution, beaucoup plus simple, directe et brutale, est le sevrage par arrêt immédiat. Pas de graduation ni de phase de diminution, vous stoppez du jour au lendemain, en jetant cigarettes, briquet et tous accessoires gravitant autour. Cette solution fonctionne avec les plus motivés et déterminés, mais ce n’est pas sans conséquences pour le corps et l’esprit. Car l’effet de manque risque d’être très fort, et vous allez avoir besoin de tenir bon pendant quelques jours pour passer le plus dur. N’oubliez pas que votre cerveau, comme toutes les choses qu’on lui apporte, va vous réclamer ce « shoot de nicotine ».
La troisième est l’accompagnement par un spécialiste de la santé qui va vous aider à passer ce cap. Un tabacologue est le spécialiste dédié à la lutte contre le tabagisme. Il adaptera le traitement en fonction de votre personnalité, de votre état de dépendance et de votre niveau de volonté. À sa disposition, il peut vous prescrire des patchs à apposer sur le corps ou des gommes à macher. Ces substituts sont efficaces, mais pas totalement efficaces si vous êtes accro.
Enfin, d’autres méthodes existent, mais elles ne sont pas toutes prescrites à chacun. L’hypnose par exemple, qui est une introspection et un parcours qui va permettre de comprendre pourquoi le patient est dépendant, comment il en est arrivé à ce stade et surtout quels sont ses objectifs à cours et moyen terme.
En résumé, toutes les méthodes peuvent se cumuler, il faut juste qu’elles soient efficaces sur le sujet traité. Il est fort probable que le fumeur tentera différentes approches avant d’arriver totalement à arrêter de fumer.